Désir de Patricia 2

Je me suis énervé quand j&apos;ai découvert les dégâts. Le rétroviseur extérieur de ma nouvelle voiture garée avait été arraché. Mécontent, j&apos;ai jeté la pièce cassée sur le siège passager, pris quelques photos des dégâts avec mon téléphone portable et me suis rendu au poste de police le plus proche. <br/> L&apos;homme de la station a écouté calmement mes pleurnicheries et m&apos;a dit qu&apos;il enverrait quelqu&apos;un pour s&apos;occuper de mon problème. Malheureusement, c&apos;était devenu presque une routine quotidienne dans la rue où je m&apos;étais garé, c&apos;est pourquoi les parqueurs de longue durée y pliaient aussi leurs rétroviseurs latéraux par précaution. Merci pour l&apos;allusion discrète. Me plaignant à moi-même, je me suis alors accroupi dans le vestibule et j&apos;ai attendu l&apos;arrivée de mon collègue. <br/> &quot;Êtes-vous le monsieur au miroir à ailettes brisées ?" Une aimable voix féminine m&apos;a arraché à mes sombres pensées pleines de convoitise meurtrière. J&apos;ai levé les yeux et une jeune femme policier se tenait nonchalamment sur le seuil de la porte, attendant patiemment ma réponse. J&apos;ai grommelé un «malheureusement» mécontent et je me suis levé. Elle voulait d&apos;abord prendre mes coordonnées et celles de ma voiture avant d&apos;examiner les dégâts. Je l&apos;ai suivie dans un bureau et j&apos;ai patiemment répondu à ses questions. Son attitude calme et amicale m&apos;a aidé à me libérer de la paume de la main et à surmonter cette douleur sans fin. Absurde, même si un nouveau miroir d&apos;aile coûtait bien plus de 200 euros, ce serait très ennuyeux, mais une telle agitation est indigne d&apos;un vrai homme.